Conseil d'Alsace

André Schneider : Le 7 avril, on dira donc bien « Oui à l’Alsace »

Collectivité territoriale d’Alsace

Un « Oui » à l’Alsace, un « Oui » à son Histoire !

« Révolutionnaire » ! Voilà l’adjectif qui colle au projet développé par Philippe Richert, Guy Dominique Kennel et Charles Buttner… Une révolution, oui, mais une révolution institutionnelle, à l’alsacienne, dans le cadre républicain. Autant de raisons de dire « oui » à la collectivité territoriale unique et de faire entrer l’Alsace de plain-pied dans l’Histoire du XXIe siècle.

En osant briser le tabou français du « mille-feuille administratif », l’Alsace tente de faire ce qu’il n’a jamais été fait : fusionner la collectivité régionale et les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

L’Alsace prend exemple sur les grandes régions d’Europe,  à l’instar du Bade Wurtemberg .

« Une aubaine historique » !

En effet, le 25 avril 1952 naissait le Bade-Wurtemberg, unifiant en un seul land le Bade, le Wurtemberg-Bade et le Wurtemberg-Hohenzollern. Porté par un vote citoyen, il devenait, selon la formule de l’ancien président de la République fédérale d’Allemagne, Theodor Heuss : « une aubaine historique » !

La chance, les rendez-vous avec l’Histoire se provoquent. Notre région a toujours su répondre présente lorsque son avenir, son destin étaient en jeu. L’Alsace a, encore une fois, rendez-vous avec l’Histoire ! Avec son Histoire !

Nous devons un « oui franc et massif » à nos aînés, car la collectivité à naître sera plus forte pour porter les défis de la solidarité intergénérationnelle et lutter autant contre la dépendance qu’en faveur d’une qualité de vie partagée.

L’Alsace, la France, l’Europe, le Monde

Nous devons un « oui » franc et massif à nos artisans et entreprises car la collectivité à venir sera un guichet unique et simplifié, lui-même conforté par la fusion des agences de développement.

Unie, l’Alsace sera plus forte pour préserver le droit local.

Nous devons un « oui » franc et massif à nos enfants, car il importe de leur permettre de se former aux métiers comme aux langues étrangères de la façon la plus optimale possible. C’est depuis l’Alsace qu’ils auront à construire leur vie et conquérir la France, l’Europe, le Monde…

On l’aura compris, le 7 avril, l’Alsace a non seulement besoin d’un « oui », mais de la mobilisation de l’ensemble de ses électeurs.

Le projet porté par les présidents des 3 assemblées, soutenu par la majorité des parlementaires et élus alsaciens devra effectivement être porté par une adhésion populaire massive.

C’est pour cela que l’ex enseignant que je suis en appelle à la pédagogie la plus élémentaire, une pédagogie qui se base sur des faits et sur le sens des responsabilités de chacun.

Il ne faut pas sortir d’une grande école pour comprendre qu’unie, l’Alsace sera plus efficace. Unie, l’Alsace pourra orienter ses politiques d’une façon efficace dans les domaines de l’économie, de l’éducation, de la recherche et de l’innovation. Unie, l’Alsace saura agir pour plus de proximité et de justice sociale en orientant ses politiques et investissements là où le besoin s’en fait sentir. Unie, l’Alsace saura rayonner et investir dans l’avenir.

« En êtes-vous sûr ? » me demanda récemment un de mes concitoyens.

« Oui » répondis-je sans hésiter et en appelant deux exemples ? Lorsque l’on veut promouvoir la bière brassée dans notre région, on n’évoque pas la bière du Bas-Rhin ou du Haut-Rhin, on évoque la bière d’Alsace. Lorsque l’on veut promouvoir le vin produit dans notre région, on n’évoque pas le vin du Haut-Rhin ou celui du Bas-Rhin, on évoque les vins d’Alsace.

La Collectivité Territoriale Unique n’est pas « un machin »

La Collectivité Territoriale Unique n’est pas « un machin », selon l’expression du Général de Gaulle. Elle n’est pas inventée pour les élus et d’ailleurs, elle en réduira le nombre pour montrer la voie.

La Collectivité Territoriale Unique a vocation à être, demain, la communauté institutionnelle qui portera le souci de l’excellence, de l’exemplarité, de la proximité qui fondent l’Alsace et font sa différence parmi les autres régions de France.

Le 7 avril, on ne dira pas « oui » à une institution. On dira donc bien « Oui à l’Alsace », les pieds ancrés dans cette terre rhénane et la tête tournée vers l’avenir.

 

André Schneider – Député du Bas-Rhin

André Schneider est député de Strasbourg 3.

www.andre-schneider.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.