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Soirée-débat avec Rachida DATI, le Député André SCHNEIDER et le Député Jean-Philippe MAURER à BISCHHEIM, 17 décembre 2009

Article paru dans le journal DNA du 20/12/09, cliquez ici

Article paru dans le journal DNA du 18/12/09, cliquez ici

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Arrivée de Rachida DATI à Bichheim, entourée des Députés SCHNEIDER et MAURER ainsi que du Maire de la commune André KLEIN-MOSSER (Vice-Président du Conseil Général du Bas-Rhin)

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Ouverture du débat par les Députés SCHNEIDER et MAURER

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Intervention principale de Rachida DATI

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Entre 250 et 300 participants

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Le chef de file UMP pour les élections régionales de 2010, le Sénateur Philippe RICHERT, a également participé au débat

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Une réunion dynamique, de nombreuses questions-réponses

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Le verre de l’amitié à la fin de la réunion a été l’occasion de poursuivre le débat

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« L’identité de la France est un grand sujet, parce que c’est un pays qui a connu de profonds brassages de populations. Se demander ce que signifie être français me paraît non seulement nécessaire, mais tout à fait indispensable. Cette question a été totalement négligée depuis vingt-cinq ans. S’il est complexe à dresser, le portrait-robot du Français aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celui d’il y a quarante ans. La France, comme le reste du monde, a changé en profondeur. Il est légitime de s’interroger sur ce que nous sommes. Il est sans doute plus pertinent de s’interroger sur l’identité de la France. C’est une question qui traverse notre histoire politique, depuis la Révolution jusqu’à de Gaulle, en passant par Ernest Renan, Jaurès ou Mendès France. Elle reste d’actualité. La France est un creuset qui accueille, depuis toujours, une grande diversité de peuples. Il faut donc préférer la logique d’ouverture — qui renvoie aux origines, aux appartenances, aux perceptions — à une logique de conformité, qui risque de laisser croire qu’il n’y aurait qu’une seule manière d’être français. La difficulté, dans un univers à la fois ouvert et multiple, est précisément de faire émerger ce qui est commun entre des apports différents et nombreux. À l’évidence, le sentiment d’appartenance est de moins en moins immédiat. D’ailleurs, le fait que la proposition d’Éric Besson ait suscité une telle réaction dans tous les milieux politiques et intellectuels est bien le signe que c’est une question qui fait débat, dont il faut apprécier toute la dimension avant même d’essayer d’y répondre. » François Rachline, Directeur de l’Institut Montaigne

Une réflexion sur “Soirée-débat avec Rachida DATI, le Député André SCHNEIDER et le Député Jean-Philippe MAURER à BISCHHEIM, 17 décembre 2009

  • Alphonse Thévenet

    Texte d’André Malraux :
    « La nature d’une civilisation, c’est ce qui s’agrège autour d’une religion. Notre civilisation est incapable de construire un temple ou un tombeau. Elle sera contrainte de trouver sa valeur fondamentale, ou elle se décomposera. »

    « C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n’ont trouvé la réponse. De même aujourd’hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam. En théorie, la solution paraît d’ailleurs extrêmement difficile. Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l’aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d’Etat. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s’établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis « musulmane », je pense moins aux structures religieuses qu’aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet. Dès maintenant, le sultan du Maroc est dépassé et Bourguiba ne conservera le pouvoir qu’en devenant une sorte de dictateur. Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam, si elles avaient été appliquées à temps. Actuellement, il est trop tard! Les « misérables » ont d’ailleurs peu à perdre. Ils préféreront conserver leur misère à l’intérieur d’une communauté musulmane. Leur sort sans doute restera inchangé. Nous avons d’eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l’avenir de leur race. L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tenter d’en retarder l’évolution ».

    André Malraux, le 3 juin 1956

    Source Institut Charles de Gaulle
    Valeurs Actuelles n° 3395

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