COMMUNIQUE DE PRESSE COMMUN JUMP 67 / JU – Non à la suppression des classes bi-langues et européennes !
Les Jeunes UMP 67 et les Jeunes de la Junge Union de Karlsruhe (jeunes de la CDU) tiennent à parler d’une seule voix pour dire non à la suppression des classes bi-langues et européennes, prévue dans la réforme française du collège pour la rentrée 2016.
C’est une aberration ! À l’heure où les langues étrangères sont une clé indéniable pour l’insertion professionnelle des jeunes, le Gouvernement français, par la volonté de la Ministre de l’éducation nationale, donne un très mauvais signal à une jeunesse française, touchée de plein fouet par les problèmes de chômage et d’orientation.
Ces classes, que le Gouvernement jugerait » trop élitistes », devraient au contraire être un exemple!
L’apprentissage d’une langue étrangère est une vraie richesse. Si l’anglais est indéniablement la langue internationale à maîtriser, l’allemand est un vrai atout en termes d’insertion professionnelle.
En Allemagne, le besoin de compétences est important. En France, c’est le besoin de travail. À nous de faire de ce constat une force et un atout pour les générations futures.
Les classes bi-langues participent à la coopération franco-allemande et à l’apprentissage réciproque de nos langues voisines. La langue connecte les individus. Elle crée une compréhension mutuelle. L’axe franco-allemand se développe sur l’échange mutuel, et la langue y joue un rôle essentiel.
En Alsace et dans le Bade-Würtemberg, cet axe franco-allemand est essentiel. C’est pourquoi, les jeunes UMP 67 et les jeunes de la Junge Union Karlsruhe ont développé un vrai partenariat depuis maintenant de nombreuses années. Cet échange se traduit par des rencontres régulières et des projets communs.
L’amitié franco-allemande et au-delà la coopération franco-allemande ont comme axes stratégiques majeurs le développement politique de l’Europe, le développement économique et technologique, et ne pourront plus se contenter de simples déclarations ou cérémonies annuelles de commémoration des actes fondateurs passés.
Nous appelons non seulement à conserver l’existant mais à initier des actes « fondateurs » nouveaux, en renforçant notamment la coopération transfrontalière à l’intérieur de l’espace tri national du Rhin supérieur.
Nous appelons le Gouvernement à abandonner les suppressions annoncées des classes bi-langues et bien au contraire, de prendre les dispositions qui s’imposent pour les développer davantage !