Nous y sommes : la France municipale est bleue !
Mes très chers amis, Il y a un peu plus d’un an, fin 2012, je vous avais promis une grande vague bleue dans nos villes et villages. Nous y sommes : la France municipale est bleue ! Bleue comme elle ne l’avait jamais été ! L’ampleur de la victoire est sans appel. A la veille des élections municipales, nous détenions 45% des communes de plus de 9000 habitants. Aujourd’hui, nous en dirigeons plus de 62% ! 166 villes ont basculé de la gauche vers la droite. C’est un record historique, qui n’avait jamais été atteint sous la Vème République. Quant au FN, la plupart de ses leaders – Florian Philippot, Louis Alliot, Marion Maréchal-Le Pen, Gilbert Collard, Bruno Gollnisch- ont été défaits. On est loin de l’irrésistible montée que les commentateurs se plaisaient à prédire. Notre succès éclatant ne doit rien au hasard. Il est d’abord votre triomphe, à vous tous, militants, cadres, candidats, qui êtes l’âme, le cœur battant de l’UMP. Je voulais vous en remercier du fond du cœur par ce message, à défaut de pouvoir chacun vous embrasser personnellement. Depuis 2012, nous avons connu ensemble bien des épreuves. Nous avons subi bien des attaques. Nous avons été brocardés, moqués, donnés pour finis… Mais vous n’avez jamais rien lâché et, aujourd’hui, votre abnégation et votre courage sont magnifiquement récompensés. Une fois de plus vous avez fait mentir tous les sondages ! Je vous redis ici ma reconnaissance, mon admiration et mon amitié fidèle. Ce succès est aussi celui du travail patient de reconstruction que j’ai mené à la tête de l’UMP, avec toute l’équipe dirigeante. En nous opposant sans relâche à François Hollande et à sa politique catastrophique qui a placé la France au bord du gouffre. En étant une force de proposition exigeante, courageuse et ambitieuse, qui nous a permis d’apparaître aux yeux des Français comme la seule alternative crédible à la gauche. En faisant émerger une nouvelle génération de candidats dans toute la France, qui incarnent désormais le renouvellement et l’espoir. Bien sûr, il n’est pas question de nous reposer sur nos lauriers. Alors que la France va très mal, cette victoire nous donne plus de devoirs que de droits. Elle nous oblige. Dans les villes que nous avons emportées, il va falloir s’atteler à adoucir la vie des Français. Au niveau national, nous devons accentuer la pression sur François Hollande pour qu’il entende la colère des Français. Un remaniement ne changera rien, il doit changer de politique. Une nouvelle fois, je l’appelle à renoncer aux hausses de dépenses publiques qui ruinent l’Etat, à mettre un terme à l’explosion des impôts qui appauvrissent les Français et font exploser le chômage, à ajourner la réforme des rythmes scolaires qui a désorganisé l’école, à remiser l’impensable réforme Taubira qui vise à réduire les sanctions et libérer les délinquants avant la fin de leur peine… La France s’en sortira en renouant avec la liberté économique, l’autorité de l’Etat et l’égalité des chances sur tous les territoires. C’est pour ce projet au service des Français que nous allons nous battre. La route est encore longue vers l’alternance, mais nous avons fait hier un immense pas en avant. La prochaine étape est celle des élections européennes, qui auront lieu dans deux mois. Je vous demande de ne pas relâcher vos efforts ! Nous devons accentuer encore notre dynamique et le mouvement de reconquête que nous venons d’engager. C’est l’intérêt supérieur de la France qui l’exige. Notre pays ne peut se permettre un second quinquennat de François Hollande. Mes très chers amis, la reconquête est en marche. J’ai la conviction que rien ne l’arrêtera si nous restons unis, humbles, déterminés et mobilisés. Je compte sur vous comme vous savez que vous pouvez compter sur mon engagement total, je vous remercie et vous embrasse.
Jean-François Copé |