Zone euro / Finances publiques : la règle d’or, une règle de bon sens
L’UMP soutient la démarche du président Nicolas Sarkozy
Président de l’Union européenne du 1 er juillet au 31 décembre 2008, au plus fort de la crise économique et monétaire, Nicolas Sarkozy a saisi cette opportunité pour initier avec les dirigeants des pays membres de la zone euro des réponses fortes et efficaces et ainsi faire face avec volontarisme et courage à cette crise.
Depuis, tant au niveau européen qu’au niveau international, Nicolas Sarkozy ne cesse d’appeler à une gouvernance économique (cf les récents G8 et G20).
Ce gouvernement politique de la zone euro, Nicolas Sarkozy l’a appelé une nouvelle fois de tous ses vœux il y a quelques jours au sommet de Bruxelles où les pays dirigeants de la zone euro étaient réunis pour répondre à une grave crise, celle de la dette de la Grèce qui pouvait, sans traitement efficace et adéquat, faire vaciller notre avenir et celui de toute l’Europe.
La solide entente franco-allemande a permis d’initier un plan global et ambitieux de soutien à la Grèce pour permettre à ce pays de poursuivre les réformes indispensables entamées et retrouver le chemin de la croissance.
« La Grèce méritait cet effort parce qu’elle est membre de l’union européenne et que la faiblesse de l’un des nôtres fragilise tout l’édifice patiemment construit », rappelle Nicolas Sarkozy dans une lettre adressée à l’ensemble des parlementaires français. Dans ce courrier il plaide à nouveau pour une idée beaucoup moins contesté maintenant en Europe : une « organisation institutionnelle de la zone euro » capable de définir une stratégie économique commune afin de « renforcer notre convergence et notre compétitivité au service de notre prospérité commune ».
Convaincu que l’Europe devra répondre « sans tarder » à cet enjeu, Nicolas Sarkozy rappelle que la France doit être « exemplaire dans la remise en ordre de ses comptes publics et de son économie », ce qu’elle a d’ailleurs commencé à faire en engageant l’assainissement de ses finances publiques et en œuvrant pour le renforcement de sa compétitivité.
Cette stratégie d’assainissement des finances publiques a été saluée par le FMI qui rappelle l’importance pour la France d’adopter la règle d’or budgétaire. Le FMI insiste en effet sur l’intérêt d’une règle constitutionnelle pour ancrer la crédibilité de l’ajustement budgétaire à moyen terme…
L’UMP soutient la démarche du président Nicolas Sarkozy qui, privilégiant l’intérêt général et une France exemplaire, souhaite que les parlementaires partagent cette volonté de maîtriser la dette publique, gage de stabilité et de prospérité économique
Pour l’UMP, la situation grecque a créé une nouvelle donne en Europe et un engagement de tous les pays européens, de droite comme de gauche, à adopter la règle d’or, qui est une règle de bon sens. Son adoption par le Congrès serait une preuve supplémentaire de la crédibilité et de la solidité de l’économie française que nous devons à l’action de Nicolas Sarkozy.
En proposant cette réforme, une première dans notre histoire constitutionnelle, Nicolas Sarkozy souhaite ainsi protéger la France des dangers que constituent pour notre pays et son avenir, le déficit et la dette publique, comme l’ont déjà fait 90 pays dans le monde et la plupart de nos partenaires.