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Valérie Pécresse, au Conseil national : « Je suis prête à prendre toute ma place dans la reconstruction de notre famille »

Lors de ce Conseil national, un point particulier attendait les Conseillers nationaux dans les travaux de samedi après-midi, celui d’accueillir ou non au sein des Républicains le mouvement « Libres » présidé par Valérie Pécresse en qualité de mouvement politique associé.

A une très grande majorité, les Conseillers nationaux, après l’approbation du Bureau politique en début de semaine, ont donné leur accord.

L’occasion pour Laurent Wauquiez de préciser ce qu’il voulait faire : « retrouver un cap clair. Il y a une droite qui peut être diverse mais il y a une seule droite. Mon devoir est systématiquement de tendre la main. Je ne retiens pas ceux qui ne veulent pas rester mais à l’inverse je veux tendre la main à ceux qui restent à l’intérieur de notre famille politique », souligne-t-il à l’adresse ce celle qui est « profondément adhérente des Républicains ».

Pour la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, les défaites de 2017 « marquent un changement d’époque » et nécessitent de « tout reconstruire pierre après pierre ».

« Je suis venue vous dire que je suis là et je suis prête à prendre toute ma place dans la reconstruction de notre famille », souligne celle qui pousse à ce que notre mouvement « rénove son logiciel. Il faut imaginer des protections nouvelles face aux menaces de notre quotidien », esquisse Valérie Pécresse, taclant les « failles » d’Emmanuel Macron : « son manque d’audace dans les réformes et son refus de baisser la dépense publique creusent les inégalités. Il reste dans le déni », pointe-t-elle évoquant la montée de l’islam radical, le communautarisme, la souffrance de la France périphérique, la montée des violences, l’autorité de l’Etat défiée…

Face à un exécutif qui renonce, face aux extrêmes qui « montrent tous les jours leur incompatibilité à gouverner, j’ai la conviction que l’on retrouvera la confiance des Français », assure la président de la région Ile-de-France.

Mais pour autant il faut, selon elle, « gagner la bataille de la crédibilité et relever le défi du rassemblement ».
« Dire ce que nous faisons dans nos territoires est le meilleur de nos étendards. C’est la politique par la preuve », insiste Valérie Pécresse mettant en avant un certain nombre d’actions.

Quant au « défi du rassemblement », elle estime que « la droite est plurielle et (que) nous ne reconstruirons pas si l’on ne reconnait pas cela ».

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