Jean-François Copé et François Fillon dénoncent la responsabilité personnelle de François Hollande dans la dégradation continue et consternante de la relation franco-allemande
Jean-François Copé et François Fillon dénoncent la responsabilité personnelle de François Hollande dans la dégradation continue et consternante de la relation franco-allemande et dans le climat germanophobe qui gagne le PS et son allié d’extrême gauche.
Dès le début de son quinquennat, au Sommet de Bruxelles le 29 juin 2012, le nouveau président français a manœuvré pour tenter d’isoler la chancelière allemande. Ce comportement indigne, guidé par des préoccupations bassement partisanes a donné le ton de ce que serait, désormais, sa relation avec l’Allemagne. Le résultat est catastrophique : la France est isolée en Europe, sa voix est inaudible, comme l’a démontré l’accord du 8 février 2013 sur un budget européen en baisse, contraire aux objectifs de François Hollande mais adopté par le concours d’une alliance germano-britannique.
Ce choix politique tout comme cette attitude dédaigneuse du président français sont une insulte à tous ceux qui, depuis le général de Gaulle et Konrad Adenauer, ont su consacrer toute leur énergie et mettre tout leur talent au service d’une relation devenue exceptionnelle et faisant figure de modèle pour le monde entier. Les préférences partisanes n’avaient jamais interféré dans le couple franco-allemand jusqu’à l’élection de François Hollande.
Cette relation si particulière n’a jamais été conçue comme un alignement systématique des positions françaises et allemandes dans tous les domaines. Elle est cependant indispensable et incontournable pour faire progresser l’Europe. François Hollande a ouvert la boîte de Pandore en évoquant « une tension amicale » avec l’Allemagne. A l’heure où certains responsables socialistes adoptent un ton martial, avec ce pays ami, pour se positionner dans la succession d’un Premier ministre chancelant et alors que certains seconds couteaux sont prêts à cautionner des textes scandaleux pour tenter d’entrer au gouvernement, Jean-François Copé et François Fillon appellent les uns et les autres à faire passer leurs stratégies personnelles au second plan derrière l’intérêt supérieur de la Nation et l’idéal européen.
L’UMP ne laissera pas défaire la relation franco-allemande par des dirigeants qui ne sont pas à la hauteur de leur mission dans ces circonstances exceptionnelles. François Fillon s’est récemment rendu à Berlin les 25 et 26 avril derniers. Le 31 mai prochain, Jean-François Copé conduira une délégation à un séminaire qui réunira l’UMP et la CDU, à proximité de Cologne. Cette rencontre sera l’occasion d’aborder toutes les questions de manière lucide et de jeter les bases d’un avenir plus serein.
Après un an d’exercice du pouvoir sans partage, François Hollande ne peut plus invoquer « l’héritage » pour tenter de justifier le fiasco total de sa politique économique en matière de lutte contre le chômage, de réduction du déficit budgétaire ou du déficit commercial. Après Nicolas Sarkozy, il s’oriente donc vers la recherche d’une nouvelle cible, d’un nouveau coupable idéal, Angela Merkel.
Jean-François Copé et François Fillon appellent solennellement François Hollande à dire, enfin, la vérité aux Français sur les nécessaires efforts à accomplir pour redresser le pays, plutôt que de jeter la vindicte et l’opprobre sur ceux qui ont su réaliser les réformes structurelles et qui en tirent, aujourd’hui, les bénéfices.
Jean-François Copé
Président de l’UMP
François Fillon
Député de la 2ème circonscription de Paris, Ancien 1er Ministre