NICOLAS SARKOZY EN VISITE A URMATT
Le Président de la République, entouré de plusieurs membres de son Gouvernement, était ce mardi 19 mai 2009 en déplacement en Alsace, plus précisément à URMATT, dans la circonscription du député Alain FERRY, sur le thème de la filière bois.
Après une visite de la société familiale SIAT-BRAUN, principale entreprise de sciage française, se classant 25e au plan européen, et qui a su se démarquer par ses investissements et son développement, Nicolas SARKOZY a rejoint une salle voisine du site pour prononcer un discours sur ladite filière, trop souvent oubliée mais ô combien essentielle, en particulier avec les ambitions affichée dans le cadre du Grenelle de l’Environnement.
Rappelant que la filière bois et aménagement affichait une balance extérieure déficitaire à hauteur de 6 milliards par an, alors même que la France accroît de manière régulière son parc forestier, le Président de la République a présenté quelques mesures destinées à rétablir au minimum l’équilibre, et à mieux valoriser le potentiel de la France dans ce secteur.
Ainsi retiendrons nous notamment la création d’un fonds stratégique d’investissement, mais aussi la multiplication par dix de l’utilisation du bois dans les constructions neuves, l’institution d’avantages fiscaux pour les propriétaires privés de domaines forestiers utilisant effectivement cette ressource, ou encore l’encouragement par des allègements procéduriers à l’isolation des bâtiments par le bois. Autant de mesures qui devraient donner un souffle nouveau à la filière bois, et lui donner une place cohérente eu égard à nos engagements et à ce dont la France fera la promotion d’ici au mois de décembre dans différents sommets internationaux relatifs à la sauvegarde de notre environnement.
Avant de regagner l’Elysée, Nicolas SARKOZY est revenu sur quelques points d’actualité, tout particulièrement sur le blocage des universités par quelques irresponsables, à propos desquels le Président a jugé « ce n’est pas en bloquant des universités pendant des mois et en demandant qu’on valide des diplômes sans avoir suivi les cours qu’on rend service aux étudiants. On les prive d’avenir ». Ce n’était pas le sujet principal de cette visite dans la région, mais cela n’en méritait pas moins d’être rappelé !