Pour l’Alsace, Agir en Europe avec Anne SANDER !
Entretien avec Anne SANDER, candidate alsacienne sur la liste européenne UMP du Grand Est
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1. Anne SANDER, vous êtes candidate aux élections européennes dans le Grand Est, comment vous investissez vous dans cette campagne ?
Je m’investis à fond pour aller à la rencontre des gens, pour régionaliser la campagne pour que nos citoyens aient une personne, un visage qu’ils connaissent, qu’ils puissent identifier et contacter. C’est finalement ce que j’ai fait pendant près de 15 ans avec Joseph Daul : labourer le territoire.
2. Quelles sont les grandes orientations que vous entendez suivre au cours de votre mandat? Que vous apportera l’expérience acquise auprès de Joseph DAUL?
Joseph Daul, est et restera, un modèle pour moi qui ait travaillé à ses côtés pendant presque 15 ans, mais aussi pour de nombreuses autres personnes. C’est avant tout un grand européen et quelqu’un de profondément humaniste.
Joseph Daul a toujours su garder les pieds sur terre, bien ancrés dans la réalité malgré les grandes responsabilités qu’il exerce. Sans strass, avec son franc-parler et sa discrétion, il a su faire avancer les causes qu’il défendait.
Discrétion, travail sur le fond et réalisme, ce sont les qualités que je voudrais aussi faire miennes.
Quant aux idées que je souhaite développer. Ma conviction profonde, c’est que l’Europe doit faire rêver les jeunes et les moins jeunes. Elle doit aussi leur garantir la plus précieuse des richesses : la PAIX.
Il faut aussi faire de l’Europe comme de la France, une terre de producteurs et non pas seulement de consommateurs.
Pour cela, il faut que l’Europe soutienne les Petites et les Moyennes Entreprises agricoles, artisanales, industrielles, commerciales ainsi que dans les services, parce qu’elles jouent un rôle essentiel en termes d’emplois, parce qu’elles forment, mais aussi parce qu’elles animent les territoires et qu’autour d’elles se développent les transports, les activités commerciales, les logements…
Mais nous devons aussi unir nos forces en Europe pour permettre à de grands champions d’émerger. Ça signifie la mise en place de vraies politiques industrielle et énergétique. Cela appelle aussi un soutien fort à l’innovation et à la recherche.
Les domaines à développer seraient nombreux, mais je reste persuadée que l’emploi et l’activité économique sont la clé pour assurer le bien-être de nos citoyens.
3. Quels sont les atouts que vous tirerez de votre très forte implantation alsacienne dans le cadre de votre mandat européen ?
Je pense que c’est une chance pour l’Alsace d’avoir une candidate en position éligible. Si les électeurs me confiance, je mettrai bien évidemment toute mon énergie à défendre la présence du Parlement européen à Strasbourg, ce qui fait la fierté et le rayonnement de l’Alsace et de la France.
C’est aussi un grand défi pour moi car je sais que les dossiers à défendre sont nombreux dans cette grande circonscription de l’Est.
4. Quel rôle voyez pour la France dans une Europe à 28?
François Hollande et son équipe ont isolé la France. Il n’y a plus de leadership comme il a pu y en avoir avec Nicolas Sarkozy. La France doit retrouver son rôle moteur et entraîner les autres pays avec elle. Il faut des priorités françaises. Elles doivent être identifiées et défendues.
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