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Philippe RICHERT : «Dites OUI à l’Alsace !»

Philippe RICHERT dit OUI

Dites OUI à l’Alsace !

Depuis que la campagne du référendum est ouverte, on a pu mesurer l’enthousiasme que soulève ce projet d’une Alsace unie et plus forte.

Mais on a vu fleurir aussi de telles contre-vérités qu’il est nécessaire de redire sereinement un certain nombre de faits.

Les choses sont pourtant simples.

Oui, nous voulons renforcer l’Alsace par la réunion du conseil régional et des deux conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

Oui, nous voulons simplifier l’organisation actuelle et passer de trois assemblées à une assemblée, de trois collectivités à une collectivité, de trois budgets à un budget.

Oui, nous voulons faire des économies d’échelle en supprimant les doublons dans nos administrations, ce qui rendra également nos politiques publiques plus efficaces.

L’Alsace peut mieux s’exporter et se faire reconnaître que le Bas-Rhin et le Haut-Rhin séparément.

Un risque pour la République ?

Certes, des Parisiens jacobins, et leurs relais locaux, viennent nous expliquer qu’unir l’Alsace serait porter préjudice à la République.

De qui se moque-t-on ? Ce sont les mêmes qui demandent la suppression des lois locales, du régime local de sécurité sociale, du concordat et qui nous reprochaient notre langue régionale sous prétexte que cela fragilise la République.

Nous sommes fiers des spécificités de l’Alsace. Pour autant, nous n’avons pas l’intention de nous laisser donner des leçons sur notre attachement à la République. Peut-être sommes-nous même plus républicains que certains de ceux qui se cachent derrière ce terme.

Et que dire de ceux qui distillent des rumeurs selon lesquelles nous irions forcer à la mobilité ou licencier à tour de bras alors que des gains peuvent être faits, sans aucun licenciement, par des économies entre les différents niveaux au sein des administrations ?

Une Alsace forte au XXIe siècle

Que penser de ceux qui instillent des inquiétudes sur la suppression des services de l’État ou des préfectures, alors que seuls les conseils généraux et le conseil régional fusionnent et non les territoires du Haut-Rhin et du Bas-Rhin en tant que tels ?

Certains auraient même dit que « le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, ce n’est pas fait pour aller ensemble ». Demain supprimeront-ils l’appellation « Vins d’Alsace » ? A-t-on idée de l’atout que représente le tourisme dans l’économie d’aujourd’hui ?

Si on ne veut pas que l’Alsace se renforce, on trouvera toujours des prétextes et il est vrai qu’à ne surveiller que les intérêts de certains, on peut se réfugier dans l’immobilisme. Mais regardons en face les changements, les défis, la crise actuelle. Peut-on se contenter de rester sur ses positions et de ne pas agir ?

Nous avons une chance unique pour renforcer l’Alsace, ne la gâchons pas, soyons fiers de l’Alsace, votons oui !

 

Philippe RICHERT, Président du Conseil régional d’Alsace

Une réflexion sur “Philippe RICHERT : «Dites OUI à l’Alsace !»

  • Je suis tres favorable a la fusion des trois Conseils, et pourtant je voterai Non au projet tel que propose.
    La raison en est que les economies qu’il est totalement indispensable de realiser, ne sont pas chiffrees et ne font l’objet d’aucun engagament.
    Comment pourrait-on accepter une perspective aussi vague qu’insuffisante d’une reduction de 10 a 20 % des elus, avec maintien des effectifs, du nombre hallucinant de vice presidents, et autres cadres, et l’absence de tout allegement en immeubles, et autres elements materiels fixe ou mobile.
    Car l’efficience du projet est certes important, mais la reduction de la charge pour le contribuable l’est tout autant.

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