Réduire la dette pour conserver la maîtrise de notre destin et préserver notre modèle
Depuis 2007, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, la majorité a eu une priorité absolue : réformer la France afin de préserver notre modèle de solidarité et garantir l’avenir de nos enfants. Sans cette politique courageuse, la France serait aujourd’hui en quasi faillite !
L’accumulation des crises mondiales depuis 2008 a définitivement rendu insoutenable notre niveau d’endettement (plus de 25 000 € par Français). Dans ce contexte Nicolas Sarkozy et la majorité font face à leurs responsabilités :
1/ Avec le plan de sauvetage de la zone euro du 27 octobre dernier validé au G20
2/ Avec le plan de réduction de la dette française présenté par François Fillon le 7 novembre qui permettra de réduire notre dette de près de 65 Mds€. Il s’ajoute aux 49 milliards du plan du 24 août, et porte donc notre effort à près de 115 milliards d’économies d’ici à 2016.
1) Des mesures courageuses de réduction de la dépense publique
A la différence du PS, nous refusons la solution de facilité qui serait d’augmenter les impôts dans un pays où la pression fiscale est l’une des plus élevées au monde. C’est pourquoi, l’effort global de réduction de la dette de près de 115 Mds€ d’ici 2016 porte pour 2/3 sur la diminution des dépenses.
- Baisser de 500 millions € le budget de l’État dès 2012, de 1 Mds€ par an à partir de 2013. Ce sont les collectivités locales, trop dépensières, majoritairement à gauche, qui vont devoir faire le plus d’efforts.
- Diminuer de 700 millions d’euros des dépenses de santé
- Réduire de 2,6 Mds€ les niches fiscales d’ici 2016
- Avancer d’un an l’application de la réforme des retraites : le passage à 62 ans se fera en 2017 au lieu de 2018 pour une économie de 4,4 Mds€ d’ici à 2016.
2) Des augmentations de recettes équitables qui ciblent les entreprises, les Français les plus aisés et préservent nos compatriotes les plus modestes
- Augmentation de 5% de l’impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises pour un rendement total de 2,2 Mds€.
- Augmentation du taux réduit de TVA de 5,5% à 7%, à l’exclusion des taux qui protègent les plus démunis ou les produits de première nécessité soit 9 Mds€ de dette évitée en 2016.
- Gel des barèmes de l’impôt sur le revenu et de l’ISF pour un rendement de 3,4 Mds€ qui touchera essentiellement les ménages les plus aisés.
3) Des dirigeants politiques qui montrent l’exemple : le salaire des membres du Gouvernement et du Président de la République sera gelé jusqu’au retour à l’équilibre des finances publiques et la dotation des partis politiques est baissée.