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Laurent Wauquiez : Poursuivre l’élan des réformes

Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, conseiller politique de l’UMP et tête de fil de « La Droite sociale », un club de réflexion qui rassemble une cinquantaine de parlementaires et qui a pour double ambition de faire entendre la sensibilité sociale au sein de la droite et de remettre les Classes moyennes au centre des politiques publiques, Laurent Wauquiez sera le 15 septembre 2011 à Lingolsheim. Il interviendra sur le thème « Quelles Valeurs pour quel Projet ? Pour plus d’équilibre entre les Droits et les Devoirs ».

En amont de sa venue, il a accepté de répondre aux questions de la fédération UMP du Bas-Rhin. Faites entendre sa voix en diffusant cet entretien par mail et au travers des réseaux sociaux.

Laurent Wauquiez, vous venez à Strasbourg. Comment le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche perçoit-il ce qui se passe au sein de l’Université de Strasbourg ?

Laurent Wauquiez : L’Université de Strasbourg est une très belle réalité du paysage national de l’enseignement supérieur. A commencer par le fait que l’on parle désormais d’une Université et non plus d’universités séparées. La fusion est une vraie réussite même si bien sur il peut rester encore des marges de progression, ce qui est normal. Mais dans tous les grands secteurs de la vie universitaire, l’Université de Strasbourg offre des réussites exceptionnelles. C’est pour cela que j’ai choisi de venir ici pour mon premier déplacement après ma conférence de rentrée universitaire. Car si Strasbourg est connue et reconnue pour son excellence scientifique de très haut niveau, c’est aussi une ville où les conditions d’études sont de très bonne facture et où il fait bon étudier pour réussir son épanouissement professionnel et personnel. Un exemple parmi d’autres, la politique autour de toutes les ressources numériques offertes à tous les acteurs et à tous les « usagers » de l’Université.

L’Université de Strasbourg semble faire l’objet d’une attention particulière de l’Etat. A-t-elle vocation à devenir un symbole et un modèle pour l’enseignement supérieur et la Recherche ?

Laurent Wauquiez : L’Université de Strasbourg ne fait pas l’objet d’une attention particulière de l’Etat, ce qui semblerait indiquer qu’elle est en quelque sorte privilégiée. En revanche, elle est accompagnée car elle s’est imposée à toutes les initiatives lancées au niveau national par le Président de la République. Elle a obtenu d’abord la reconnaissance du Plan Campus.

Mais elle surtout devenue l’une des trois premières initiatives d’excellence nationales (avec Bordeaux et Paris Sciences et Lettres). Si l’Université de Strasbourg a été ainsi plébiscitée, c’est qu’elle le doit aux qualités de ses enseignants et de ses chercheurs. Je ne saurais oublier le sillon tracé par Jean-Marie Lehn. Mais c’est aussi car elle a su se battre pour être reconnue à travers toutes les initiatives portées par le gouvernement. C’est aussi car elle offre une formidable ouverture européenne en choisissant de manière volontariste de tisser des partenariats pionniers avec d’autres institutions d’excellence de notre continent.

Le Ministre reste également un militant. Le projet UMP pour 2012 prend forme. Quels messages allons-nous faire passer aux électeurs français ?

Laurent Wauquiez : Après 4 ans d’action, nous devons poursuivre l’élan des réformes afin de pouvoir faire face aux enjeux auxquels nous sommes confrontés et maintenir le langage de vérité et de responsabilité que nous avons toujours tenus. Nous devons également nous concentrer sur les classes moyennes, qui ont trop souvent l’impression d’être délaissées alors que c’est sur elles reposent le dynamisme de notre société.

On connaît également votre intérêt pour la justice sociale. En ces temps de crise, quels messages spécifiques doivent faire passer les militants UMP à leurs compatriotes en matière d’emploi et de solidarité ?

Laurent Wauquiez : Une de mes convictions, c’est que notre pays n’a pas besoin de relance sociale version socialiste avec toujours plus d’assistanat et de dépenses. Nous devons au contraire renforcer l’équilibre entre les droits et les devoirs, c’est une question de justice sociale. C’était le sens de la proposition que j’ai formulée il y a quelques mois concernant le RSA. Ce principe vaut également pour les plus favorisés, qui ont un devoir de responsabilité et d’exemplarité envers la société.

Entretien Exclusif : Equipe Numérique UMP 67 – www.ump67.eu
(libre de droits sous réserve de publication du lien)

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