La foudre dans le ciel de France ! Philippe Seguin à l’exceptionnelle stature vient de mourir trop jeune, trop tôt.
Si j’avais 20 ans quel homme politique aurait pu susciter mon engagement ?
C’est une question que je ne cesse de me poser en songeant aux jeunes d’aujourd’hui et à la pauvreté de l’offre politique, à l’indigence idéologique qui marque l’époque.
Il y a certes Nicolas Sarkozy qui ne laisse personne indiffèrent mais ma réponse a toujours été de citer le gaulliste social à la réflexion juste, profonde et originale, avec son éloquence unique et sa voix de stentor, Philippe Seguin.
Philippe était un orateur hors pair, un écrivain et un historien de grand talent. Son « Louis Napoléon le grand » qui réhabilite avec intelligence et d’irréfutables arguments la figure de Napoléon III, m’a beaucoup inspiré au moment où j’écrivais « Comtesse de Pourtalès ».
C’est Philippe qui m’avait fait l’honneur de préfacer mon livre avec le talent qu’on lui connaissait.
Philippe était aussi un homme de réflexion et de propositions.
Dans ce monde marqué par trop de pensée unique, par trop de soft idéologie, il en dérangeait beaucoup et l’on disait alors que cet homme de caractère avait mauvais caractère alors que, précisément, aujourd’hui, on manque de « caractères ».
Son parcours a été marqué par la plus scrupuleuse honnêteté intellectuelle. Il m’avait honoré de son amitié et nous correspondions souvent ensemble.
C’est dire s’il nous manque, c’est dire s’il manque à la France !
Robert Grossmann
Monsieur Philippe SEGUIN est de ces hommes politiques dont les convictions (partagées ou non) forcent l’admiration et le respect.
Souhaitons à l’UMP de compter en son sein de telles figures politiques, guidées par un profond respect de l’engagement public au service de leur concitoyens et de la France.
Que le fort caractère de Philippe SEGUIN inspire des générations d’HOMMES politiques et d’HOMMES tout court.
C’est à l’occasion de la mort brutale de Philippe Seguin que l’envie m’est venue de consulter le site de l’UMP local…et voilà que le titre de votre hommage me touche…parce que justement, si je suis passée par là, c’est parce que même si je n’ai plus 20ans mais 35, c’est ce genre de personnalités qui me donnent encore le goût de la Politique avec un grand P…celle des idées et pas des hommes, une politique de convictions et non des compromissions…
L’homme avait sans doute ses travers, était sans doute comme on le dit, torturé, dépressif et caractériel…mais je ne garderai de lui que l’image transcendée de l’homme de conviction à la voix et au rire tonitruants.