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Virginie Calmels : « L’enjeu de 2018, c’est celui de la reconstruction »

« Un socle de valeurs nous unit. Personne ne peut nous le prendre c’est notre ciment, la force de notre parti ».

Si la première adjointe au maire de Bordeaux (Gironde) et Vice-présidente déléguée, Virginie Calmels, n’est pas une militante de longue date de notre famille politique, elle s’y sent à l’aise. « Même si on n’est pas toujours d’accord sur tout, je sais que l’on se retrouvera toujours pour défendre les classes populaires, les chrétiens d’Orient, le pouvoir d’achat des Français », apprécie Virginie Calmels qui croit « à une droite qui rassemble toutes les sensibilités, à la richesse des débats, à la richesse entre individus ».

Dans des propos appuyés par un support visuel, Virginie Calmels a ironisé devant les Conseillers nationaux sur la volonté d’Emmanuel Macron « d’éradiquer la droite. Ce serait tellement confortable de se maintenir au pouvoir entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen », lâche-t-elle ,récusant les accusations de proximité avec le Front national. « Le Front national a surtout une proximité avec la France insoumise. C’est exactement le même projet économique avec la retraite à 60 ans, le maintien des 35 heures. Tous les deux veulent sortir de l’Europe. Il y a besoin de dire stop à ce scénario catastrophe entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, entre la peste et le choléra. Oui, la droite doit se reconstruire ».

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Virginie Calmels en fait d’ailleurs un enjeu. « L’enjeu de 2018 c’est celui de la reconstruction. La droite a besoin d’un programme fort, de parler vrai. Elle a besoin d’un leader incontesté ». Allusion aux 74,64% de suffrages recueillis par Laurent Wauquiez lors de l’élection à la présidence en décembre dernier à laquelle près de 100 000 militants ont participé. « Il amène son énergie, sa détermination, sa compétence avec une équipe paritaire, plurielle, renouvelée, fière de porter cette reconstruction de la droite », atteste-t-elle.

Une équipe unie qui conteste avec force le fait qu’Emmanuel Macron ferait une politique de droite. « Avec lui c’est déjà, une hausse de 6,4 milliards de dépenses de l’Etat, une augmentation de 4,4 milliards des impôts, la création de 8 nouvelles taxes mais la baisse du pouvoir d’achat de 8% pour 9 millions de retraites », ajuste Virginie Calmels pour qui « réduire la dépense publique est une priorité absolue car Emmanuel Macron mène la politique socialiste dont ce pays a trop souffert ».

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