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Intervention de Georges SCHULER au Comité départemental des Républicains

Georges SCHULER Fête champêtre des Républicains 2015 (7)

Monsieur le Président,

Mesdames et messieurs les Parlementaires,

Mesdames et messieurs les élus au sein du Conseil Régional ou départemental,

Chers collègues Maires et conseillers municipaux,

Mes chers amis et compagnons,

 

C’est avec une certaine émotion que je m’adresse à vous ce soir.

Notre président, Nicolas Sarkozy, m’a officiellement nommé à la fonction de Secrétaire départemental le 22 septembre dernier.

Une nouvelle fois, je tiens à remercier Bernadette pour son engagement sincère et désintéressé au sein de notre Fédération. Lui succéder n’est pas une chose facile.

Avec de nombreux cadres, Délégués de circonscription, elle a porté ma nomination à ce poste. Je n’oublie pas le soutien que m’ont témoigné beaucoup d’élus et de membres de notre fédération. Je pense plus particulièrement à mon Député, André Schneider, que je tiens à remercier publiquement devant vous.

La tache qui m’attend n’est pas simple au regard du contexte national mais elle s’annonce passionnante.

En interne, nous aurons tout d’abord une campagne régionale à mener. Philippe Richert présent parmi nous ce soir vous en présentera tout à l’heure les enjeux.

Beaucoup d’entre vous m’interpellent et se posent des questions sur le cas de Nadine Morano. J’entends ces interrogations, tout comme d’ailleurs nos responsables nationaux. J’ai échangé, entre autre, à ce sujet hier soir avec notre compagnon, Eric Schahl et je rencontrerai lundi, Nicolas Sarkozy.

Nadine est une femme de caractère qui à son opinion. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne laisse pas indifférente.

Je préfère son caractère plutôt direct à ceux qui sont davantage dans l’esquive, qui ne pensent rien, qui ne croient en rien et qui ne se risquent jamais à émettre la moindre opinion de peur de froisser.

Mais quand on fait partie d’une équipe, quand on a accepté une investiture on accepte aussi les règles qui vont avec.

C’est d’ailleurs la ligne que défendait le Général de Gaulle dont Nadine Morano se revendique.

Ce dernier avait d’ailleurs déclaré en 1962 lors d’une conférence de presse pleine d’humour: « Ce qui est à redouter après ma disparition, ce n’est pas le vide politique, c’est plutôt le trop plein. » Je crois que nous y sommes.

Dans cet affaire, tout ce que notre Président Nicolas Sarkozy lui a demandé c’est de retirer un mot.

Quand le patron demande on exécute, on n’attend pas une semaine pour faire le buzz pour préparer une échéance qui n’est pas encore d’actualité.

En se comportant ainsi, elle a nui à l’équipe régionale qui se met en place ainsi qu’à l’ensemble de notre mouvement.

Elle a fait délibérément le choix de ne pas écouter ce que lui demandait Nicolas Sarkozy. Il lui a tendu plusieurs fois la main jusqu’à la fameuse CNI et systématiquement, elle a refusé cette main tendue.

Il était pour le moins normal qu’il en tire les conséquences.

Voilà la position de notre mouvement au niveau national et, étant moi aussi gaulliste depuis mon plus jeune âge, je la comprends et surtout je la partage.

 

J’en reviens à notre feuille de route.

Après les régionales, nous aurons des élections internes qui verront les comités de circonscription, les membres élus du comité départemental, les conseillers nationaux, les délégués de circonscription et le poste de président de notre fédération être renouvelés.

En tant que Secrétaire départemental il m’appartiendra de veiller au bon déroulement de ces élections qui auront lieu le samedi 30 janvier 2016.

Mon mandat de Maire m’a habitué à l’organisation des scrutins que ce soit lors des élections nationales ou locales.

Vous pourrez compter sur mon impartialité et le respect strict de nos statuts.

Ce ne sera peut-être qu’un vœu pieu mais je souhaite que ces élections internes se déroulent le plus sereinement possible. Les divisions nationales se suffisent à elles-mêmes. Nous n’avons pas besoin d’en rajouter au niveau local.

A mon sens, il ne doit pas s’agir d’une élection devant préparer les primaires ou verrouiller des secteurs géographiques pour d’autres échéances futures…

Il s’agit uniquement de désigner des responsables qui feront vivre notre mouvement, qui l’animeront et qui porteront nos valeurs et nos idées.

Avoir une fonction au sein des républicains ce n’est pas seulement de la représentativité, ce que j’attends de mes cadres c’est un investissement et des résultats. Je confirme que je garderai auprès de moi une équipe de quatre SDA et de plusieurs délégués qui complétera les délégués de circonscriptions élus.

Après ces élections internes, viendront les primaires en novembre 2016.

Pour l’heure, nous ne savons pas dans quelle mesure notre Fédération sera impliquée dans l’organisation de cette consultation.

J’espère que nous en sortirons grandis, qu’il y aura eu un véritable débat de fond plus que de postures visant à départager les différents candidats.

Nous aurons surtout besoin d’un véritable programme, clair, précis et réaliste pour redresser le Pays et pas d’une querelle d’égos.

Il est de notre responsabilité collective de faire de ces primaires un véritable succès dont nous devrons sortir unis derrière notre candidate ou notre candidat.

Nous aurons ensuite en 2017 deux belles campagnes à mener. L’élection Présidentielle puis les élections législatives.

Le mot d’ordre sera : mobiliser les Françaises et les Français, les inciter à aller voter et de préférence pour nous.

J’espère qu’à cette occasion, nous saurons, à droite et au centre, ré-enchanter la vie politique.

Il est de notre devoir de redonner l’envie à nos concitoyens d’aller voter. Il en va même de la survie de notre modèle démocratique.

Souvent je me dis que si nos concitoyens ne vont plus remplir ce droit civique pour lequel des hommes et des femmes se battent et meurent encore aujourd’hui c’est  que nous avons quelque part une part de responsabilité à travers nos comportements, notre manière de faire de la politique, notre éthique, les promesses que nous ne tenons pas forcément ou des faux espoirs que nous avons pu susciter par le passé.

Si nous voulons regagner la confiance des électeurs nous devrons être exemplaires et francs, leur dire la vérité et arrêter de les prendre pour des gens qui ne comprennent rien.

Nous devons faire exactement le contraire que ce que la Gauche et le parti socialiste ont fait. Ils ont déçu la France.

François Hollande a trahi ses électeurs. Il leur a même délibérément menti.

Souvenez-vous :

« Moi président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Élysée. » Mensonge !
«  Moi président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante » Mensonge
« Moi président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision publique, je laisserai ça à des instances indépendantes. » Mensonge !
« Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire. » Mensonge !
« Moi président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts. » Mensonge !

«  Moi président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats, et que nous puissions avoir régulièrement une discussion pour savoir ce qui relève de la loi, ce qui relève de la négociation. » Mensonge !
«  Moi président de la République, j’essaierai d’avoir de la hauteur de vue, pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions, mais en même temps je ne m’occuperai pas de tout, et j’aurai toujours le souci de la proximité avec les Français. » Mensonge !

et enfin

« Moi président de la République, je ferai un acte de décentralisation, parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d’un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés. » Encore et toujours un mensonge ! Il s’agit même de sa plus grande trahison et l’Alsace saura lui le rappeler !

 

Ce Président et ce gouvernement sont affligeants pour ne pas dire catastrophiques pour notre pays.

Même les gens de gauche n’en peuvent plus. C’est dire la déception qu’ils suscitent

A nous, républicains, de proposer une alternative crédible en 2017 car nous sommes les seuls à pouvoir le faire.

Comité départemental

 

Mes chers compagnons,

Tout au long de cette période, je souhaite que nos adhérents, nos militants soient associés à la vie de notre fédération.

Ils ne sont pas là que pour tracter, coller, mettre sous pli.

Ils ont fait le choix d’adhérer à un parti politique ce qui à notre époque est déjà plutôt inhabituel. Il est même plutôt courageux.

A nous de leur donner de bonnes raisons de rester avec nous, de faire un bout de chemin avec nous.

Je souhaite qu’à l’avenir, ils soient davantage associés à la désignation de nos candidats, qu’ils puissent être force de propositions en perspective des campagnes futures. Nos nouveaux statuts le permettent.

Apprenons à faire vivre une véritable démocratie participative au sein de notre fédération avec nos adhérents. Ils doivent avoir la parole, comme vous l’aurez tout à l’heure dans le question/réponse.

L’objectif doit être de rassembler autour non pas de candidats mais de valeurs et d’u programme qui seront incarnés par des femmes et des hommes qui auront été choisis dans nos rangs.

Enfin, l’une des nombreuses choses que j’ai apprise aux côtés d’André Schneider, c’est l’importance de la convivialité.

C’est pour cela que je souhaite poursuivre et pérenniser les deux ou trois moments forts que Bernadette et son équipe ont développé au cours des 7 dernières années à savoir notre fête champêtre, l’université d’été initiée par Jean-Philippe Maurer et le bal de la fédération qui avait lieu à Mutzig, mis entre parenthèses l’année dernière et cette année suite à des contraintes calendaires…

Voilà mes chers amis, la feuille de route qui m’attend, qui nous attend pour les mois et les années à venir.

Pour conclure, puisque le Général de Gaulle a occupé le cœur de l’actualité ces derniers jours, je lui emprunte cette phrase qui est en quelque sorte le serment que je prends devant vous ce soir « la seule querelle qui vaille est celle de l’homme. C’est l’homme qu’il s’agit de sauver, de faire vivre et de développer. »

Je vous remercie

 

Georges SCHULER, Secrétaire départemental des Républicains du Bas-Rhin

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