Conseil d'Alsace

Dominique PIGNATELLI : En matière économique, l’union fait aussi la force !

52175-dominique-pignatelli-460x400La campagne sur la Collectivité Territoriale d’Alsace suit son cours. D’un côté, les partisans du « Non » qui souhaitent plus ou moins conserver les trois collectivités actuelles, de l’autre des partisans du « Oui » qui, s’ils ne souhaitent pas une révolution culturelle, attendent une évolution institutionnelle de nature à faire de l’Alsace un moteur au cœur de l’Europe et un exemple français. Chef d’entreprise, je fais partie de ceux-là.

D’origines italiennes, enraciné et né en Alsace, j’ai fondé ma société, Intergraphic, en 1991. Il y a vingt-deux ans maintenant. Œuvrant sur un marché international, j’ai toujours mis en avant la localisation géographique de mon siège en Alsace. Cette attache en est même devenue un atout, une « marque de fabrique ». Je ne me souviens pas avoir dit un jour : « Nous sommes situés dans le Bas-Rhin… » J’ai toujours mentionné l’Alsace que mes clients soient parisiens, argentins, ou thaïlandais. Bien avant que n’existe la Marque Alsace, j’ai fait naturellement le choix de promouvoir notre magnifique région sur tous nos supports publicitaires (brochures, site web, etc.) pour attirer des clients. J’étais sans doute un « ambassadeur d’Alsace » sans le savoir…

Notre région est également renommée pour le sérieux de ses entreprises

Notre région est célèbre pour sa gastronomie, ses vins, son patrimoine culturel, sa qualité de vie… Mais ce n’est pas tout ! Notre région est également renommée pour le sérieux de ses entreprises, la qualité exceptionnelle de sa main-d’œuvre, la conscience professionnelle de la très grande majorité des salariés et la « valeur » travail qui est partagée par tous, ici en Alsace. On aurait tort de l’oublier. Partout, dans le reste de la France et même au-delà de nos frontières, tous ces atouts sont reconnus, appréciés et recherchés. Il est indéniable que cela m’a aidé à développer mon entreprise. Ma société exporte ainsi aujourd’hui dans plus de quarante pays sur les cinq continents… et contribue, humblement, à la richesse de notre région.

Dès les premiers contacts, beaucoup de clients ou partenaires potentiels se sentent rassurés de traiter avec une entreprise alsacienne, gage, pour eux, de qualité et de sérieux. Ils disent « Oui à l’Alsace » comme nous serons appelés à dire « Oui à l’Alsace », le 7 avril prochain.

C’est oui, sans hésitation !

En tant que chef d’entreprise, je dirai « Oui », sans hésitation. Oui, parce que, comme nous l’enseigne la sagesse populaire : l’union fait la force.

Unie et disposant d’une seule institution, l’Alsace sera plus efficace et attractive. Unies, nos agences de développement économique pourront obtenir encore plus de résultats pour soutenir nos entreprises à l’étranger et en attirer ici d’autres, créant ainsi de nouveaux emplois. Unies, elles devront attirer de nouveaux sièges sociaux.

Unie, l’Alsace prend son destin en main en matière de développement économique et accroit sa capacité à négocier avec nos voisins allemands et suisses, sans passer par Paris, tirant profit de leur dynamisme économique. Pourquoi ne pas rêver de faire de la vallée rhénane une Silicon Valley européenne en matière d’innovations industrielles, de développement durable et de nouvelles technologies ?

Unie, l’Alsace pourra autant mettre en œuvre des fonds d’investissement plus impactant en direction des PME, PMI, de la recherche et de l’innovation. Unie, l’Alsace saura soutenir la formation des jeunes, le plurilinguisme et l’ouverture sur l’Europe et le monde.

Unie, enfin, la collectivité disposera d’un seul budget et pourra dépenser mieux pour dépenser moins en appliquant les impératifs d’efficacité et de performance que s’applique déjà chaque famille alsacienne à son niveau et qu’appliquent à leurs activités les artisans et chefs d’entreprises alsaciens.

Pour toutes ces raisons et bien d’autres, je voterai un grand oui au Conseil d’Alsace ! Un Conseil d’Alsace qui se devra d’avoir son siège à Strasbourg, mais aussi de reconnaître la légitimité d’autres grandes villes d’Alsace.

Dominique Pignatelli
Chef d’entreprise
Adjoint au Maire de Hoenheim.

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