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Elsa SCHALCK : « Une jeunesse sous perfusion ? Non merci ! »

La vie quotidienne des Français semble désormais rythmée sur fond de crise économique, de réduction de la dette, de gestion rigoureuse des deniers publics, engendrant un flot d’incertitudes et d’inquiétudes partagées.

Parmi ces inquiétudes, celle d’une jeunesse, concernée par un taux de chômage important, et qui, plus que jamais, a besoin d’espoirs et de perspectives pour pouvoir avancer.
Car la jeunesse de France est volontaire, dynamique et souhaite travailler. Elle désire construire son avenir professionnel et personnel, en participant pleinement et solidairement à l’avenir de son pays.
Elle souhaite entreprendre, innover, être responsabilisée, et être actrice de son destin.

Pour donner aux jeunes les cartes de leur autonomie, des avancées considérables ont été faites depuis 2007 en matière d’Enseignement Supérieur, de Recherche, et d’Innovation.
L’accent a été mis sur l’apprentissage et l’alternance, destinés à répondre au mieux aux difficultés d’orientation et d’insertion professionnelle.
Nos universités sont devenues autonomes. Ouvertes à l’international et au monde de l’entreprise, elles gagnent en efficacité et en attractivité. Le « Plan campus » et les investissements d’avenir sont la marque d’un lourd engagement financier de l’Etat, nécessaire à l’excellence universitaire sur le plan mondial et contribuera à la réindustrialisation de notre pays.
Des dispositifs ont également été mis en place pour assurer un avenir et un espoir à tous : internats d’excellence, prise en charge des décrocheurs scolaires, personnalisation des enseignements.
L’actualité récente nous livre encore des exemples de l’engagement du Président de la République et du Gouvernement dans la lutte contre le chômage des jeunes. Le sommet social pour l’emploi du 18 janvier a notamment permis de relancer le dispositif «  zéro charge » pour les jeunes de moins de 26 ans recrutés par les très petites entreprises.

Quel contraste saisissant avec la vision que nous offrent actuellement les socialistes et leurs « camarades » écologistes et communistes !
Il ne suffit pas seulement d’afficher la jeunesse comme une priorité. Encore faut-il lui donner l’envie d’entreprendre et de se réaliser, ainsi que les moyens d’y arriver.

Arrêtez de vouloir cantonner la jeunesse dans un rôle qui n’est pas le sien : celui d’une jeunesse assistée, dont les difficultés auraient pour seule solution la fameuse « allocation autonomie ». Depuis quand est-on autonome en percevant des allocations ?

Arrêtez d’avoir une vision réductrice en proposant des pactes : «  pacte pour la jeunesse», « nouveau pacte éducatif », ou encore des contrats : « contrat d’autonomie », « contrat de génération ». Il ne s’agit là que de grands termes aux contenus creux !
Ce sont d’ailleurs des propositions d’un temps révolu : celui d’un retour au dispositif des emplois jeunes qui sont synonymes de précarité et ont démontré leur inefficacité à résoudre la difficile question de l’emploi des jeunes.

L’avenir d’un pays se construit en investissant dans sa jeunesse, non en hypothéquant son avenir par des mesures qui méconnaissent les réalités qui nous entourent.
Pour répondre aux nouveaux enjeux, anticiper les nouveaux défis, créer plus d’activités, plus d’entreprises et par conséquent des emplois productifs, les réformes structurelles menées par l’actuel Gouvernement doivent se poursuivre.

Jeunes, les choix qui sont devant nous sont des choix d’avenir. Ne nous trompons pas de chemin. Ayons de l’ambition, de l’audace, de l’espoir.
La jeunesse n’a pas besoin de perfusion : elle a besoin qu’on lui mette le pied à l’étrier pour voler de ses propres ailes et contribuer ainsi à l’élan nouveau, nécessaire à notre pays.

Elsa SCHALCK
Responsable des Jeunes Populaires du Bas-Rhin

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