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Les premiers pas d’André Reichardt au Sénat

Paris .- Bureau DNA

André Reichardt a passé hier sa première journée au Sénat. Le premier vice-président de la Région Alsace, qui était 5 e sur la liste UMP aux sénatoriales de 2004 dans le Bas-Rhin, remplace Philippe Richert, le président de la Région, nommé ministre des Collectivités territoriales.

Le nouveau sénateur a fait le tour de la Haute-Assemblée en compagnie d’un huissier chargé de l’accompagner dans sa découverte du Palais du Luxembourg. Après un rendez-vous avec le secrétaire général de la questure pour aborder les questions matérielles liées à son nouveau statut, il est passé devant l’objectif d’un photographe qui l’a immortalisé pour le trombinoscope des sénateurs.

Aux affaires économiques

André Reichardt a ensuite rencontré le secrétaire général du Sénat qui lui a présenté les différents services de la maison, puis le président du groupe UMP, avec qui il a discuté de ses futures attributions.

Le sénateur aurait aimé siéger dans la commission des lois – mais il n’y reste plus de place – et espère pouvoir trouver une place dans celle des affaires économiques, ce qu’il saura demain.

«J’ai intégré que j’allais changer de vie», confie André Reichardt, qui abandonne deux fonctions – secrétaire général de la chambre de métiers d’Alsace et maire de Souffelweyersheim – pour mener à bien ses missions de sénateur tout en continuant à jouer un rôle important à la Région.

Prendre ses marques

L’élu, qui cherche un pied à terre à Paris où il passera deux jours par semaine, compte être à la fois un «premier vice président de Région disponible pour Philippe Richert» et un parlementaire «impliqué».

Les questions qui lui tiennent à cœur touchent à l’économie et à l’emploi. André Reichardt n’a pas envie de faire de «l’activisme» au Parlement en déposant des propositions de loi «qui ne passeront jamais», mais plutôt d’ »influer sur les décisions prises par d’autres», en tentant de peser notamment sur les textes qui ne lui conviennent pas. «L’auto-entrepreneur est pour moi un casus belli», explique-t-il à titre d’exemple. Il aimerait limiter ce statut dans le temps, ou que l’on accorde ses avantages à toutes les entreprises. Le sénateur souhaite prendre ses marques avant de monter au front. Il va commencer par adresser un courrier à tous les élus locaux du Bas-Rhin, dont il est le grand élu, pour savoir ce qu’ils attendent de leur sénateur.

Elodie Bécu

© Dernières Nouvelles d’Alsace – http://www.dna.fr

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