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Schiltigheim : Contre la grève payée

Le droit de grève est une liberté dans les deux sens : la faire ou pas !

A Schiltigheim, en appelant à une grève presque ”obligatoire”, pour le moins conseillée, le Maire socialiste a oublié un des fondamentaux de la république : la liberté. Christian BALL, conseiller national de l’UMP, a souhaité lui rappeler par le communiqué de presse suivant : ( Vous trouverez l’article dans les DNA du 15 octobre 2010)

Le Maire de tous les Schilickois ?

Raphaël Nisand, après son élection de mars 2008, aurait du comprendre que le Maire d’une ville n’est pas l’homme d’un clan, d’un parti. Le premier magistrat d’une ville doit, normalement, représenter tous ses concitoyens, peu importe leurs croyances philosophiques, religieuses ou politiques.

Une grave remise en cause du libre-arbitre

Son attitude envers les agents de la ville de Schiltigheim, en perspective de la journée de grève de mardi 12 octobre, en est une nouvelle illustration.

Au lieu de laisser le personnel se décider librement de faire grève ou pas, Raphaël Nisand a de manière solitaire et autoritaire, décidé d’offrir leur journée aux agents de la ville.

Difficile dans ces conditions de ne pas faire grève sous peine de se faire défavorablement remarquer par le maire et son équipe.

En agissant ainsi, Raphaël Nisand gonfle artificiellement le pourcentage de grévistes dans les services ville, à des fins politiciennes, mais surtout il prive des citoyens de leur libre arbitre, de leur liberté de choisir entre faire grève ou pas.

C’est ainsi que nous arrivons à 90% de grévistes à la Mairie de Schiltigheim contre 15.3% à la CUS dirigée pourtant par les „amis” de Monsieur Nisand.

Généreux avec l’argent des autres

Cette „journée du maire” est financée sur le dos des contribuables puisque ce sont eux qui vont payer cette journée « chômée » et pas Raphaël Nisand et son clan.

Cette décision solitaire soulève naturellement des questions quant à sa légalité car depuis quand un maire peut-il financer des grèves sans même consulter son conseil municipal alors qu’il s’agit de facto d’une nouvelle dépense ?

Depuis 30 mois, Raphaël Nisand démontre  jour après jour qu’il n’est pas à la hauteur de sa fonction. Jour après jour, il oublie l’intérêt général pour servir exclusivement ses ambitions personnelles.

Jour après jour, il s’éloigne inéluctablement de la tradition humaniste de notre région fondée sur l’écoute et la tolérance.

Pour de nombreux Schilickois, cette situation n’est plus acceptable !

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Christian BALL

Conseiller National de l’UMP


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