Une nouvelle ère universitaire arrive
Lors de sa venue à Strasbourg ce jeudi, Valérie Pécresse, Ministre de l‘Enseignement supérieur et de la Recherche, a retracé les enjeux d’une réforme universitaire majeure et symbolique pour notre pays, devant une centaine de militants composés pour plus de la moitié d’étudiants. Une réforme attendue et nécessaire.
Philippe Richert, Guy-Dominique Kennel, ainsi que de Fabienne Keller, Sénatrice du Bas-Rhin, André Reichardt, et Laurent Furst, Maire de Molsheim, étaient présents pour écouter la Ministre.
Le « plan campus », la fusion, l’autonomie sont nécessaires pour accroitre l’attractivité et la compétitivité de l’Université de Strasbourg, et in fine de l’Université française. L’investissement du Gouvernement dans l’Université est considérable atteignant plus de 22 milliards d’euros ; un investissement jamais égalé jusqu’alors.
Aujourd’hui, Strasbourg n’est plus seulement capitale de l’Europe, elle a vocation à devenir une véritable « marque universitaire mondiale ». Avec cette réforme, Strasbourg pourra faire face à son ami d’Outre-rhin et ses universités de Karlsruhe et de Fribourg.
Le nouveau campus strasbourgeois permettra de transfigurer et de donner un nouveau visage au campus actuel -créé au lendemain de la guerre- permettant d’avoir ainsi, plus de 10% des étudiants en plein centre ville avec des logements et des activités qui leurs seront dédiés. L’ensemble du visage de la ville sera changé.
L’objectif est de permettre à l’ensemble des étudiants d’être encadré tout au long de leur parcours, et ce, jusqu’à l’insertion professionnelle. Il ne suffit plus que l’Université permette d’étudier, il faut qu’elle soit un tremplin réel dans la vie active.
La France se veut être à la pointe d’un réel programme éducatif ; avec -entre autre- des « internats d’excellences », garantissant de bonnes conditions d’études aux personnes défavorisées, concourant à l’équilibre quant aux débouchés et perspectives d’avenir. Sont également prévus des « internats de réinsertion scolaire » de manière à prendre en charge celles et ceux qui se trouvent en difficultés et ainsi ne pas les laisser sur le côté du chemin.
En clair, cette réforme traduit une ambition forte : celle de faire avancer les choses, et de les faire avancer dans la voie du changement et de la modernisation.
Voilà la volonté de Valérie Pécresse, voilà la volonté du gouvernement depuis 2007. Avec cette réforme, il ne sera plus impossible que l’élite sorte des universités françaises !